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Maïs ensilage : jusqu’à 17,1 t MS/ha pour la meilleure variété testée dans l’Aisne

« La variété qui a obtenu le meilleur rendement avec 17,1 tonnes de MS/ha est en cours d'inscription », détaille NIcolas Jullier, de la chambre d'agriculture, le 27 août 2025 à Etréaupont, dans l'Aisne.

15,1 tonnes de MS/ha, c’est le rendement moyen des trente variétés de maïs ensilage testées par la chambre d’agriculture de l’Aisne en 2025. Les conseillers présentaient les résultats le 27 août 2025 sur le site à Étréaupont.

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Entre 13 et 17 tonnes de matière sèche (MS) par hectare d’ensilage de maïs, tels sont les rendements mesurés par la chambre d’agriculture de l’Aisne sur une trentaine de variétés testées au Gaec Doyet à Étréaupont, dans le nord du département.

« La meilleure variété (KWS), en cours d’inscription, atteint un rendement de 17,1 tonnes de MS/ha, explique Nicolas Jullier, de la chambre d’agriculture. Le semencier mettait en avant une bonne aptitude à résister à la verse et des valeurs alimentaires élevées. » Il faudra attendre quelques semaines avant de disposer des valeurs alimentaires des différentes variétés. Au 20 août, le jour du prélèvement, le taux de matière sèche de la variété s’affichait à 27 % alors que le semis avait été réalisé le 23 avril 2025. Quelques jours supplémentaires étaient nécessaires pour atteindre l’optimum de 32 %.

L’ensemble des variétés semées étaient dotées d’une précocité allant d’un indice de 250 à 280. Ce sont les profils de celles classiquement utilisées dans la zone. Elles ont besoin d’une somme de température comprise entre 1 415 °C et 1 515 °C pour parvenir à la maturité. Pedro, la variété arrivée deuxième en termes de rendement, avec 17,05 tonnes de MS/ha a été inscrite en 2025. Son taux de matière sèche était de 34,4 %.

Moins bons qu’en 2024

Les résultats de 2025 sont toutefois moins bons qu’en 2024, car les plantes ont davantage souffert du manque d’eau. « Le vent qui a soufflé régulièrement depuis le semis a accentué la déshydratation des plantes », souligne Gaëtan Leborgne, de la chambre d’agriculture.

Des problèmes de fécondation ont aussi été constatés sur certaines plantes (voir la photo ci-dessous). Une partie des grains situés en haut de l’épi n’ont pas été fécondés par le pollen des panicules. Les analyses après la récolte offriront des résultats plus précis dans le courant de l’automne et seront précieuses pour choisir les variétés à implanter en 2026.

Sur certains épis, une partie des grains n'ont pas été fécondés en raison de la canicule. (©  Marie-France Malterre/GFA)

« Pour les prochains chantiers, il faudra en tout cas veiller au bon éclatement des grains et ne pas hésiter à faire le test du seau dès les premiers tours de champ. »

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